C'est reparti pour le grand sud.

Aprés cette superbe mission à Kerguelen que vous avez pu suivre sur mon blog Kerguelen de 2008 à 2009, je repars pour le grand sud, destination ce fabuleux continent qu'est l'Antarctique. Plus précisément en Terre Adélie sur la base scientifique Française de Dumont d'Urville.

           
  Durée du séjour : un an. Une année consacrée à la météorologie en zone extrême, une année durant la majeure partie de laquelle je serai isolé avec 28 compagnons de diverses spécialités sur la banquise.

 Date du départ environ fin novembre de Paris direction Hong-Kong, puis Sydney, puis après quelque 48 heures de vol et d'escales, arrivée à Hobart en Tasmanie où doit nous attendre l'Astrolabe qui nous emmenera à Dumont d'urville. L'astrolabe est le navire des expéditions polaires Françaises. Ce navire ravitailleur à "capacité glace" de 65 mètres de long, peut embarquer 49 passagers et plusieurs centaines de tonnes de vivres, de carburant et de matériel.
Chaque année, il est utilisé 120 jours par l'IPEV (l'institut Paul Emile Victor), assurant régulièrement 5 rotations (novembre à mars) sur une distance de 2.700 km entre la Tasmanie et le continent antarctique. Pendant l’hiver austral, la banquise s'étend très largement autour de l'Antarctique et ne permet aucun accès par voie maritime durant cette période.
La première rotation du navire est programmée régulièrement fin octobre, au tout début de l'été austral. Celle-ci permet l'acheminement des équipes techniques et du matériel préparant les traversées terrestres à destination de la base Concordia. Les conditions de glaces encore incertaines à cette époque, obligent l'embarquement de 2 hélicoptères à bord du navire, guidant son approche à travers le pack et permettant les transports depuis le bord.
L’Astrolabe est également utilisé pour des campagnes de courte durée d’océanographie côtière en Antarctique.